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La côte de l'Atlantique

Carte intitluée A CHART OF THE ATLANTIC OCEAN, EXHIBITING THE SEAT OF WAR BOTH IN EUROPE AND AMERICA ACCORDING TO THE DISCOVERIES AND REGULATED BY ASTONOMICAL OBSERVATIONS, 1780

Source

« A Chart of the Atlantic Ocean, Exhibiting the Seat of War Both in Europe and America According to the Discoveries and Regulated by Astronomical Observations », 1780

Galeries

La côte canadienne de l'Atlantique comprend les eaux orientales du littoral maritime, depuis la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Maine, au sud, jusqu'à l'océan Arctique, au nord, et au golfe du Saint-Laurent. Le courant du Labrador, qui charrie une eau et de l'air froids, se dirige vers le sud jusque dans ces eaux et rencontre le Gulf Stream, un courant chaud, près des côtes de Terre-Neuve. Cette situation a fait des Grands Bancs une riche région de pêche qui, à la fin du quinzième siècle, a attiré les premiers bateaux européens. Le trafic maritime augmente très vite à la suite de ces premiers voyages, et atteint un record dans les années 1850-1900.

La rencontre du courant du Labrador et du Gulf Stream crée de grands dangers pour la navigation : le courant du Labrador noie la banquise et les dangereux icebergs dans une masse de brouillard dense et persistant. Afin de naviguer dans ce brouillard, les capitaines demandent à des membres de l'équipage d'écouter le son des vagues s'échouant sur le rivage.

Longtemps, l'absence de phares et de simples cartes, ainsi que le nombre limité d'instruments de navigation, dont plusieurs offraient une lecture fondée sur le soleil ou les étoiles, souvent cachés, ont rendu dangereux le passage dans ces eaux. En pareille situation, les naufrages sont presque inévitables. Les catastrophes marines atteignent un tel record dans la région que le nombre de navires naufragés, au large de la Nouvelle-Écosse seulement, se chiffre à environ 25 000.

Enquêtes sur les naufragesLes climats rigoureux et les courants puissants font encore encourir un grand risque, mais l'évolution qu'a connue le compas, et l'invention d'instruments pour tracer la route qui ne requièrent pas de lectures dans le ciel ont beaucoup réduit les dangers liés aux facteurs climatiques qui menacent les bateaux dans la région.

Références

Dearborn, Dorothy. New Brunswick Sea Stories: Phantom Ships and Pirate's Gold, Shipwrecks and Iron Men, Saint John, Neptune Publishing Company, 1998.

Galgay, Frank, et Michael McCarthy. Shipwrecks of Newfoundland and Labrador, St. John's, Harry Cuff Publications, 1987.

Maritime Museum of the Atlantic, Marine Heritage Database.
http://museum.gov.ns.ca/mma/wrecks/wrecks/
(consulté le 30 novembre 2005) (en anglais seulement).

Ressources naturelles Canada. L'Atlas du Canada - Cartes côtières, 1492 à 1874.
http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/cartes/archives/3rdedition/historical/002/archivemap_view?w=2&h=2&l=2&r=0&c=0
(consulté le 30 novembre 2005).

Ressources naturelles Canada. L'Atlas du Canada - Carte des provinces de l'Atlantique.
http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/dataservices/wall_maps/MCR0077.jpg/image_view
(consulté le 30 novembre 2005).

Ressources naturelles Canada. L'Atlas du Canada - Date de la débâcle.
http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/cartes/environment/seaice/break-up/interactivemap_view? mapsize=428+380&scale=41953025.267029&mapxy=424053.9185163551+1860861. 9822368421&mode=zoomin&layers=
(consulté le 30 novembre 2005).

Gravure intitulée THE MELANCHOLY SHIP WRECK OF THE FRANCES MARY FROM ST. JOHN'S, J. KENDALL MASTER, 1827

Source

« The Melancholy Ship Wreck of the Frances Mary from St. John's, J. Kendall Master », 1827