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Les eaux intérieures

Carte intitulée DIAGRAM OF THE INLAND WATER COMMUNICATION FROM LAKE HURON TO THE BAY OF QUINTE WITH THE COBOURG RAIL ROAD CONNECTING RICE LAKE WITH LAKE ONTARIO, 1866

Source

« Diagram of the Inland Water Communication from Lake Huron to the Bay of Quinte with the Cobourg Rail Road Connecting Rice Lake with Lake Ontario », 1866

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Les eaux intérieures englobent la partie canadienne de quatre des cinq Grands Lacs -- le lac Supérieur, le lac Huron, le lac Érié et le lac Ontario -- ainsi que la Voie maritime du Saint-Laurent et le fleuve Saint-Laurent, qui s'étendent de l'ouest de Thunder Bay à l'embouchure du Saint-Laurent. Les eaux intérieures canadiennes forment le plus important réseau mondial de voies navigables en eau douce, et les effets du climat sur la navigation sont très variés.

Compte tenu de la force des tempêtes, de son énorme étendue et de sa très grande profondeur, le lac Supérieur s'apparente à un océan. Lorsqu'on navigue sur le lac Huron, on peut affronter des vents du nord que leur course sur plus de 320 kilomètres qu'aucun obstacle ne freine a rendus dangereux. Le lac Érié se trouve à la croisée de courants d'air opposés qui peuvent relever en quelques heures seulement les eaux peu profondes de deux mètres. Et le lac Ontario est devenu célèbre pour ses rafales mortelles. Enfin, un brouillard dense et glacé recouvre une partie de l'année le Saint-Laurent, situation climatique que note Jacques Cartier lorsqu'il se rend pour la première fois à bord de grands vaisseaux dans la région, en 1535. Ces conditions météorologiques ont provoqué de nombreux naufrages dans les eaux intérieures, lesquelles regorgent d'épaves.

À cause des conflits, de nombreux bateaux ont coulé dans la seconde moitié du dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième. La guerre de 1812 en particulier a été à l'origine de nombreux naufrages dans les Grands Lacs et les cours d'eau voisins.

Bien que le fleuve Saint-Laurent ait servi d'accès principal aux régions intérieures de l'Amérique du Nord, on pouvait y naviguer sans interruption jusqu'à Montréal seulement, jusqu'à ce qu'on construise, en 1825, le canal Lachine. Une fois la Voie maritime du Saint-Laurent complétée en 1959 par un système d'écluses, de chenaux et de canaux, toutes les eaux intérieures sont devenues accessibles aux très gros porteurs et autres grands navires de haute mer.

Enquêtes sur les naufragesC'est en 1975 que se perd le dernier cargo dans ces eaux. Le S.S. Edmund Fitzgerald a si rapidement sombré au cours d'une violente tempête survenue sur le lac Supérieur que le capitaine n'a pu envoyer un signal de détresse.

Références

Bourie, Mark. Ninety Fathoms Down: Canadian Stories of the Great Lakes, Toronto, Hounslow Press, 1995.

« Cartier, Jacques », The Canadian Encyclopedia.
www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0001439
(page consultée le 30 novembre 2005) (en anglais seulement)

Gilham, Skip. Ships in Trouble: The Great Lakes, 1850-1930, St. Catharines (Ontario), Looking Back Press, 2003.

Ressources naturelles Canada. L'Atlas du Canada - Carte de l'Ontario.
http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/dataservices/wall_maps/MCR0039.jpg/image_view
(consulté le 30 novembre 2005).

Ressources naturelles Canada. L'Atlas du Canada - Carte du Québec.
http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/dataservices/wall_maps/MCR0042.jpg/image_view
(consulté le 30 novembre 2005).

« Voie maritime du Saint-Laurent », L'encyclopédie du Canada.
www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0007095
(consulté le 30 novembre 2005).

Gravure intitulée L'ESCADRE VERTE AYANT ÉTÉ ACCUEILLI D'UNE VIOLENTE TEMPETE DANS LA RIVIERE DE ST LAURENT LE TONNERE TOMBA SUR L'OISSEAU AMIRAL QUE EN FUL CONSUME; IL N'Y ENT DE SAUVE DE TOUT L'EQUIPAGE QUE DUEX FEMMES ETRANGERES, QUI SE JETTENT À LA MER, ET GAGNERENT LA POINTE D'UN ROCHER QUI ÉTOIT PROCHE

Source

« L'Escadre Verte Ayant été Accueilli d'Une Violente Tempete dans la Rivière de St Laurent le Tonnere Tomba sur L'Oisseau Amiral que en ful Consume; Il n'y ent de Sauve de Tout l'Equipage que deux femmes etrangeres, qui se jettent à la Mer, et Gagnerent la Pointe d'Un Rocher qui Étoit Proche »