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ARCHIVÉE - Bon appétit!
La cuisine au début du Canada

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L'histoire des livres de cuisine canadiens

Une révolution dans la cuisine

Adelaide Hoodless (née Hunter), née en 1857 au Canada-Est, est devenue l'une des plus importantes réformatrices sociales canadiennes du XIXe siècle. Elle a participé à la fondation du Women's Institute, du Conseil national des femmes, du YWCA et des Infirmières de l'Ordre de Victoria.

En 1889, elle a perdu le plus jeune de ses quatre enfants, John Harold; il n'avait que deux ans. Adelaide a été atterrée d'apprendre que son bambin était mort parce qu'il avait bu du lait contaminé, ce qui se produisait assez souvent à l'époque. Le lait était livré de porte à porte, et il n'y avait pas de couvercle sur les contenants. La plupart des gens ignoraient encore, à cette époque, les règles fondamentales de l'hygiène.

Déterminée à faire en sorte qu'une telle tragédie ne se reproduise plus, Adelaide Hoodless a mené une campagne pour la pasteurisation du lait. Jusqu'à sa mort, elle a consacré ses temps libres à l'amélioration de la vie des femmes et des familles. Elle est même arrivée à persuader le conseil scolaire de Hamilton d'ajouter les « sciences ménagères » à ses programmes, déclenchant un mouvement qui allait s'étendre au reste du pays. En 1906, Lillian Massey Treble a fondé la faculté des sciences ménagères de l'Université de Toronto. C'était un des rares programmes universitaires qui invitaient les jeunes filles à s'inscrire et qui leur permettaient d'étudier la chimie.

Adelaide Hoodless est morte subitement en 1910. « À part mes responsabilités familiales, avait-elle écrit, l'éducation des mères a été le travail de ma vie. »

Les auteures ont écrit que ce petit ouvrage aura atteint son but s'il réussissait à éveiller l'intérêt des jeunes Canadiennes pour le noble domaine des arts ménagers et s'il permettait un rapprochement entre l'école et la maison grâce à ce champ d'études pratiques.

« On lui avait demandé de rédiger un manuel sur les arts domestiques, et son livre a été publié en 1898. On l'a appelé « le petit livre rouge » : il était bien en avance sur son temps parce qu'il fournissait des tables de calories, des données d'analyses chimiques et des renseignements sur l'importance de la viande, des fruits et des légumes frais dans l'alimentation. » [traduction] (p. 10)